Les rues bondées du vieux quartier de Hanoï | Mr Linh's Adventures

Bienvenue au Vietnam ! Que vous atterrissiez à Hanoi (la ville aux mille ruelles) ou à Ho Chi Minh-Ville (la métropole qui ne dort jamais), votre plus grand défi ne sera pas de trouver un bon Pho, mais de traverser la rue et de naviguer dans ce flux incessant de métal et de bruits, sans finir en topping pour nouilles sautées.

Le Vietnam urbain, c’est des chiffres qui donnent des sueurs tropicales : 8 millions de scooters au sud, 5 millions au nord - 77 millions de deux-roues immatriculés dans tout le pays — soit 770 motos pour 1 000 habitants, l’un des taux les plus élevés au monde.
Au Vietnam, le scooter est à l'homme ce que la baguette est au Français : indispensable.
Représentant plus de 90% des déplacements urbains, le scooter est le moyen le plus rapide pour slalomer dans le trafic.
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Avant de vous présenter les options disponibles, il faut que je vous parle du taxi-moto ancestral du Vietnam ; j’ai nommé le Xe ôm (prononcez sé-ohm, comme une prière à 20 km/h). Mon premier est « Xe » = véhicule ; mon deuxième est « ôm » = câlin ; mon tout en un service de transport payant où le client est invité à… enlacer un parfait inconnu – en théorie pour ne pas glisser, en pratique pour ne pas finir en décor de route.
C’est le Uber des temps préhistoriques, version hug & roll. Le deal ? Pas d’app, pas de compteur. Le prix se négocie intégralement, transformant le touriste en mime professionnel pour discuter du tarif.
 

Si l'adrénaline du trafic de Hanoi vous donne des envies de grands espaces et de routes plus sauvages, sachez que le vrai Vietnam se découvre souvent là où le bitume s'arrête. Pour troquer les klaxons contre le silence des montagnes, jetez un œil à nos expéditions hors des sentiers battus.
 

Le trafic bouillonnant de Hô Chi Minh City | Mr Linh's Adventures

Le concept est simple : une appli, un chauffeur avec un gilet coloré, un casque (parfois vintage) et c’est parti.
Pourquoi on adore : C’est ultra-rapide, ça se faufile partout et ça coûte le prix d'un café.
Le petit plus : C'est le meilleur moyen de tester votre niveau de catéchisme quand votre chauffeur décide de prendre le trottoir pour gagner 3 secondes. Immersion garantie dans la vie locale !

Grab : Le choix des touristes. Pas besoin de SIM locale (un numéro étranger recevant des SMS suffit) et le chat in-app traduit le vietnamien vers l'anglais.
XanhSM : Les éco-warriors en bleu électrique. Attention, l'application nécessite impérativement un numéro de téléphone vietnamien pour l'OTP.
Be & Gojek : Davantage pour les locaux ou les expats qui savent dire « trời ơi » au bon moment. Be est 100 % vietnamien ; Gojek aussi, sauf si vous tombez sur un driver qui parle anglais (loterie). Le chat in-app ne traduit pas comme Grab. Be et Gojek poussent à fond leur wallet local (BeWallet, GoPay). Carte étrangère ? Souvent rejetée ou taux de change mystère. Et puis… il y a le driving-style… Quand le touriste moyen prie pour sa vie, le local regarde TikTok.

Ne louez que si vous avez un permis international, des nerfs d'acier et une aptitude physique hors norme à conduire dans le chaos. Verifiez si la carte d’assurance est fournie et n’oubliez jamais cette règle d’or : Ne jamais s'arrêter. Le flux vous contournera comme l'eau contourne un rocher. Et regarder avant de freiner, jamais après.

 

XanhSM, les taxis électriques bleus | Mr Linh's Adventures

Le salon climatisé… quand le compteur ne fait pas sauna. Parfait les jours de pluie ou pour garder votre brushing intact.

Les deux compagnies fiables. Reconnaissables à leurs couleurs, blanc et vert respectivement, ces deux institutions se démarquent par des compteurs (meters) qui ne sont pas inopinément en panne (broken, sorry ; prix x3) et qui ne tentent pas de vous emmener faire un city-tour pour aller à l'hôtel d'à côté. Un petit conseil cependant : Toujours vérifier que le compteur est allumé. S'il ne l'est pas, sortez avec un sourire poli mais ferme.

On retrouve ici l’avantage de l’appli : prix fixe connu à l'avance et pas de barrière de la langue.
Dans les deux cas, le bémol reste les bouchons de 17h, vous aurez le temps de lire l'intégrale de Proust avant d'arriver à destination et au prix fort, les tarifs ayant tendance à grimper avec la congestion du trafic.

 

Ba Be Express, votre ligne verte entre Hanoï et le parc national de Ba Be | Mr Linh's Adventures

Prendre le bus, c’est choisir le mode « j’ai du temps, mais pas de budget ».

On le surnomme le parent pauvre du transport, et pourtant… Le bus vietnamien, c’est moins cher qu’un café, plus long qu’une journée sans banh mi, et plus authentique qu’un tour en cyclo-pousse.

Économique, éco-friendly (15 lignes électriques à Hanoi depuis 2025, plus de 100 à HCMC, objectif 100% vert 2030), réseau dense, le bus est une aventure en soi : clim’ à 19 °C en été, 28 °C en hiver, le bus est un ovni thermique. Si vous restez debout, accrochez-vous, les freins vietnamiens sont tests de traction urbain. Il ne reste de place qu’à l’arrière ? C’est la place du moteur… Attendez-vous à un combo chaleur + odeurs d’huile ; ce sont des places pour initiés ou étudiants somnolant. Attention ! Utilisez absolument l’appli BusMap pour ne pas finir à 40 km de votre hôtel, car les itinéraires semblent avoir été designés à Poudlard.

Il me reste à vous parler des métros.
C’est Saigon qui a - enfin ! - ouvert le bal avec la ligne 1 : (Bến Thành – Suối Tiên) : 19,7 km, 14 stations, 2-3 min d’intervalle ; ouverte en janvier 2025, c’est le premier métro du Vietnam qui roule vraiment. La ligne star relie le District 1 à Thủ Đức en 30 min (contre 70 min en scooter) pour un prix dérisoire.

Quant au métro de Hanoi, il a mis 20 ans pour sortir du garage. Inaugurée en 2021, la ligne 2A (Cát Linh – Hà Đông) a coûté plus cher qu’un space-opera chinois et est déjà considérée comme “la ligne souvenir”. On y monte une fois pour la photo, puis on range le ticket dans le tiroir « preuve que j’ai vu le futur » et on retourne au bon vieux scooter.

Le métro est loin d’être entré dans les mœurs du voyageur urbain vietnamien…
 

Le métro, c'est bien pour traverser le District 1, mais pour traverser les paysages authentiques du Nord-Vietnam sans passer par la case 'tourisme de masse', rien ne vaut une organisation d'experts locaux. Découvrez comment explorer le parc national de Ba Be avec ceux qui en connaissent chaque sentier
 

Évadez-vous à Ba Be, à seulement quelques heures de route de Hanoï | Mr Linh's Adventures

Alors, prêts à plonger dans le flux ? En fin de compte, peu importe que vous choisissiez la clim d'un taxi, l'adrénaline d'un GrabBike ou le folklore d'un bus local : au Vietnam, le voyage compte autant que la destination.
Bon voyage dans la jungle urbaine !

Vous avez survécu à la jungle urbaine ? Bravo ! Il est maintenant temps de découvrir la jungle, la vraie. Pour une transition fluide entre la folie de la ville et la magie des rizières en terrasses, faites confiance à l'expertise de Mr Linh’s Adventures pour vos circuits sur mesure.
 

Le Vietnam, le pays aux millions de scooters | Mr Linh's Adventures

L’application Grab est-elle indispensable ? Oui, c'est l'outil numéro 1 pour éviter les négociations de tarifs épuisantes. Elle permet de commander voitures ou motos avec un prix fixe et propose une traduction automatique des messages.
Comment utiliser le nouveau métro de Ho Chi Minh-Ville ? La ligne 1 est opérationnelle depuis janvier 2025. Elle relie le District 1 à Thủ Đức en 30 minutes, contre plus de 70 minutes en scooter auparavant.
Quelles sont les compagnies de taxi les plus fiables ? Privilégiez Mai Linh (vert) ou Vinasun (blanc). Leurs compteurs sont fiables et leurs chauffeurs évitent les détours inutiles.
Est-il dangereux de louer un scooter ? C'est un défi physique qui nécessite un permis international et des nerfs d'acier. La règle d'or : ne vous arrêtez jamais brusquement, le flux vous contournera comme l'eau contourne un rocher.
Existe-t-il des options de transport écologiques ? Le Vietnam accélère sa transition verte avec les véhicules électriques XanhSM (bleu électrique) et un réseau de bus électriques en pleine expansion, visant 100% de trajets verts d'ici 2030.